|
|
PAVU
by : Gregoire Courtois
http://www.prefigurations.com/32numerique/32_courtois.htm
27 mars 2007
Pionniers du détournement de site web, inventeurs de contenus, terroristes
en combinaisons, le collectif PAVU est à lui seul la confirmation qu'en
ligne, on peut faire tout ce qu'on veut avec pas grand chose de plus que des idées.
Héritiers du grand-père dada après lui avoir fait un croche-pied
en haut de l'escalier, ces trois génies incompris tracent leur route chaotique,
entre consécrations et peaux de banane, un pied dans la porte, et une tarte
dans la gueule.
|
Regardez le mois du cinéma Pavu
by : Gflu
http://www.fluctuat.net/blog/4710-Reagedez-le-mois-du-cinema-Pavu
27 novembre 2006
Si vous avez aimé le Da Vinci Code, vous adorerez la nouvelle série
LA pavu.com’s Magnifying Motion Square. Quatre films (I, II, III, IV) pour
un nouveau Chapitre qui fait suite à la saison 2005. Le Thai Ming est perfect.
Un DVD à Noël ?
56:598 |
[pavu.com]'s AVE - may 08 2006 - may 31 2006
by : LA France
http://pavu.com
8 may 2006
dear pavu.com adds
WHAT ?
Unexpected rain ropes to saucer your favourite permanente ?
Heated hardtop to boil your brainmemories into dataSoup?
tHe pavu.com's 24days MON AVE program can help you restore the damaged cake.
HOW ?
from may 8th to 31st 2006
turn you TV OFF and turn your http://pavu.com ON !
AVE ?
One day - one AVE
Day after day, exhausted nimbus will ablaze On Air while pavu.com's 24days MON defuse
AVE!
thank you pavu.com always,
LA pavu.com Team
http://pavu.com
-/ AVE uncloudings, the next horizes ! /-
|
Pavu - Playhouse of the Absurd
by : admin
http://dvblog.org/pavu-playhouse-of-the-absurd
5 novembre 2005
pavu thai ming
Thai Ming (2005, 4.2MB, 3 min.)
pavu.com is Paul Dupouy, Jean-Philippe Halgand and Clément Thomas.
they are the funniest and most ridiculous, whimsical and crazy gang of artists. Always Pavu !
below, from laptoPlancha - an introduction to the post promethean philosophy.
pavu mm movie
R-Ope.mov (2004, 2.54MB, 43 sec.)
|
Le cinéma de Pavu.com : Chapitre 1
by : Gflu
http://www.fluctuat.net/blog/article.php3?id_article=2390#FORUM
2 novembre 2005
"Novembre sera le mois du cinéma métaphysique de pavu.com", apprenais-je il y a peu. Et effectivement : aujourd'hui mercredi sort sur vos écrans le premier opus de la série Motion Square, intitulé Thai Ming. La physique de Pavu, c'est du solide. Vous imaginez donc aisément que leur métaphysique n'est pas à piquer des hannetons. Thai Ming est une fable intemporelle, à base de pigeons tactiques. Un voyage phonétique (your mum), mystérieux et sensuel. Un conte rythmé qui donne le top départ à cette fresque cinématographique. La suite ?... mercredi prochain.
ps : bientôt, sur cet écran, une mini-interview de la team pavu
pps : amis montpellierains, il y aura un concert de l'hyperBarde Ctgr demain 3 novembre au Monoquini.
18:10 |
Rendons à PAVU
by : Gflu
ref : http://www.fluctuat.net/blog/
26 mai 2005
Il y a quelques mois, avant le premier round des Rencontres, on avait demandé à Pavu.com si ils avaient une idée de perf autour des revues électro. Revue ? Cabaret ! nous répondirent-ils en choeur (vous avez déjà entendu un choeur de Pavu ? très impressionnant). Pour d'obscures raisons de calendrier, la perf Pavu.com n'aura pas eu lieu à la date indiquée (il nous firent à l'époque un premier tour de chauffe en éditant un numéro exclusif de leur propre revue, en direct du Salon : cHeese !). Et voici donc, ce samedi au Point Ephémère, LA revue montée de Pavu.com : "PINE (pronounce PEENE) HORSE Word Wide Saloon ! En première mondiale, une Revue ancrée dans la plus pure tradition de l'En-gArde et menée par pavu.com, avec une direction musicale multicéphale conduite outerspace par groupgris (wwilko.com), un programme viSion métaCataractique produit par les studios Plining Citta, et une chorégraphie originale de Surdman Paul Farlouk".
Entre temps, dans le prolongement de cette Revue, l'idée de cabaret s'est étendue à toute la soirée. Un monsieur loyal (Black Sifichi), un homme orchestre (David Fenech), un couple transformiste (Horny Chicken Club), et deux acrobates moonbootés tout droits sortis de Willko (Maton & Chaban). Et LA vapetiMouse Technologie de Pavu dans tout ça ? Une revue dans la revue, avec son propre programme, léché. Tout ça au Point Ephémère, ce samedi 28 mai, 22h00, 6 €. Même pas le prix d'une boîte de paillettes.
|
paVu plug la discO
by : Gflu
ref : http://www.fluctuat.net/blog/
16 Août 2004
Oukase de l'espace ou oukase de l'outre-paix
? Impossible de traduire le titre et les lyrics de la nouvelle
pièce sonore (et informative) de LA
pavu.com Team, présentée à l'Overgaden
Sound Art Festival de Copenhague. Une nouvelle bombe "atom"
venue déloger O-Zone des ghetto-blasters estivaux. Lettrisme updated
?
ps : à propos de sound art et pour une définition
large et hypertexte, regardez les liens d'Overgarden ; à propos de lettrisme et de poésie sonore,
cette page
de procédés est tout à fait admirable, vraiment.
08:27 |
Post promethean philosophy
by : Gflu
ref : http://www.fluctuat.net/blog/
31 mai 2004
Et voilà que m'avait échappé le passage de Pavu à Beaubourg, dans le cadre d'une série de rencontres sur le thème : Exposer l'art numérique. Heureusement, le team Pavu a pensé aux hérétiques qui comme moi ne sont pas allés au CNAP ce jour-là, et propose un résumé de son nouveau package théorique. Comme d'habitude, c'est très didactique... mais une présentation in vivo aurait sans doute été plus parlante encore.
|
Bevezetés a poszt-prométheuszi filozófiába
by : szombat
ref : http://zangezi.freeblog.hu/
2004. április 24
Ez az alcíme a pavüsok (pavu: olvasd Popular Arts Value Upgrade) legközelebbi elõadásának a Pompidou központban. Az elõadás címe pedig laptoPlancha. Hát persze, õk azok a m??vészek, akiknek a tevékenysége senki máséhoz nem fogható. Hihetetlen erõket mozgósítanak egy-egy felvilágosító, de képtelen ötlet megvalósításához. A popón túli poszt-reprezentacionalista fogalmakkal dolgoznak, már külön pavu szótár is van. A PROducts, NEGaDucts, GNou Found Lands, NELia market et After Contemporary Art címek még az egyszer??bbek közül valóak. A pavusokhoz számos emlékezetes, a fluxus-szer?? akció, eseményhez kötött improvizáció kötõdik. Ha valaki az art spamok körül kutakodik, vagy ha a kotnyeles popós elszólások megzenésített változatát keresi, akkor jó helyen jár. Ha másképp keresek párhuzamot, megnyilvánulásaikat Arthur és Marilouise Kroker énekben elõadott filozófia elõadásaihoz hasonlíthatom, témáik is hasonlóak, õk is elõszeretettel szólnak hozzá a kód, a cybertér témáihoz, csak hát teszik ezt a dadaizmus nevében, a röpke, a mulandó jegyében. Mondom: pavu.com.
19:53 |
Net-art, déjà de l'histoire
La "Conquête de l'ubiquité"
propose la première rétrospective de la création
sur le Web.
by : Annick Rivoire
ref : http://www.liberation.fr/page.php?Article=171637
16 janvier 2004
Doublement historique, cette "Conquête
de l'ubiquité". Imaginée par un centre d'art
des îles Canaries (la magie du réseau...), cette exposition
en ligne retrace l'histoire d'un mouvement artistique étroitement
lié à la montée en puissance de l'Internet,
le net-art, ici compris dans sa définition la plus puriste
: le travail d'artistes dont la matière première est
l'Internet, ses codes de circulation d'infos, ses limites (dérives
sécuritaires & Co.), son travail collaboratif, son activisme
qui le rapproche du piratage. Historique aussi, puisque les institutions
culturelles se désinvestissent du Web, reléguant l'exposition
en ligne au rang de vestige archéologique du Net.
[…]
Grands noms.
Ne manque aucune grande figure du net-art. Critical Art Ensemble,
rédacteurs de Child as an audience, un manuel pour hacker
sa Gameboy, le duo Jodi, qui joue avec les codes, les Italiens de
0100101110101101.org à l'origine de fameux canul'arts électroniques
comme le virus "artistique" pour la Biennale de Venise
(Biennale.py, 2001), Alexei Shulgin, Vuk Cosix, Radical Software
Group, Josh On, Lev Manovich, Young-Hae Chang et même le média-artiste
Antoni Muntadas (The File Room, archive des ressources électroniques)...
Côté français, notre entreprise nationale d'hystérique
désinformation, l'équipe post-situ des Pavu.com invente
un jargon simili-entrepreneurial et technoïde, des concepts
fumeux et des fausses technologies stigmatisant les atteintes aux
libertés publiques ou à l'esprit communautaire du
réseau.
Déclin.
La tonalité d'ensemble pourrait laisser penser que l'activisme
des années Fluxus a trouvé ses dignes successeurs.
Pour José Luis Brea, commissaire de l'exposition, le net-art
est déjà daté : en 1997, la Documenta X en
serait le "moment de valorisation maximum" par "l'institution-marché
de l'art" et, en 2003, la "retraite" des musées,
avec la décision du Walker Art Center de Minneapolis de cesser
son programme Nouveaux médias, en scellerait le déclin.
[…] S'inspirant du concept de "conquête de l'ubiquité"
de Paul Valéry, qui imaginait une distribution partagée
de la création en... 1928, le commissaire suppose une incompatibilité
intrinsèque de l'économie distributive des net-artistes
avec l'économie matérielle (une œuvre, une cote)
du marché de l'art... Difficile à avaler, d'autant
que, si la plupart des œuvres réunies soulignent, accompagnent
et décryptent les fonctionnalités du réseau
(dont l'ubiquité), les créateurs d'aujourd'hui n'ont
pas abandonné le Net. Et même la France, toujours un
peu à la traîne en matière de politique culturelle,
commence à établir sa propre collection.
Article intégral : lire
|
cHeese
by : Gflu
ref : http://www.fluctuat.net/blog/
18 octobre 2004
"SPrInT - tHe genHuine onHline papHer" la première revue papier sur Internet consacrée aux stars du Réseau. C'était ce week-end aux Rencontres de la revue électronique : le team pavu passait en revue les allées des Blancs Manteaux, équipé d'un drapeau tricolore et d'un capteur de sourires. Résultat : cHeese, reportage en images et en mots, disponible ici et dans tous les kiosques disposant d'un modem et d'une imprimante. La révolution numérique passera par le SPrInt, c'est l'évidence.
Un grand merci à Pavu.com qui travaille déjà sur une autre revue (est possible) dans le cadre de la programmation Play the Media ! (printemps 2005 au Point Ephémère). Restez groupés, et révisez vos classiques en cliquant sur le lien JODI ci-dessous.
|
The conquest of Ubiquity* (catalog text)
by : Lola Dopico
ref: http://www.centroparraga.com/ubiquid/
16 octobre 2003
The board of management of this artistic project, active on the
Net since 1999 is formed of Paul Dupouy, Jean-Philippe Halgand and
Clément Thomas. It is an exercise of irony in action started
from a severe attitude that rules the proposals of Popular Arts
Value Upgrade.com, an online universe started around PROducts, NegaDucts,
GNou Found Lands, NELia market and After Contemporary Art. There
is a continuous inventiveness of new terms, reviewed concepts, that
starts from strategies close to the pastiche and the association
of technical computer jargon as well as artistic. It has a lexicon
full of neologisms that intends to renew the language of the artistic
institution and the market. It is a mixture of languages, images
and sounds, videos, journalism and philosophy, activism, critical
exercise and sense of humour. It is an unclassifiable place that
mutates, advances and changes into different skins by means of what
they call En-gArde. This describes a sort of movement that manoeuvres
forward as well as the development of Plining, technology made in
PAVU and that provides an interesting data engineering. Napoleon
is one of the most repeated references by this group, who is brilliant
for some people, defiant neodadaists for others, and even swindlers
with no complexes for other ones.
Listen to the little birds.
* The conquest of Ubiquity exhibition (oct 16
2003 - jan 2004) is curated by José Luis Brea |
The conquest of Ubiquity
by : Eduardo Navas (eduardo@navasse.net)
ref: http://www.netartreview.net/
16 octobre 2003
Ubiquity - Existence or apparent existence everywhere at the same
time; omnipresence: “the repetitiveness, the selfsameness, and
the ubiquity of modern mass culture (Theodor Adorno). "
This is the official definition of ubiquity according to The American
Heritage® Dictionary of the English Language, Fourth Edition.
With this concept in mind, we have the traveling exhibition La
Conquista de la Ubicuidad (The conquest of Ubiquity) presenting
some of the most well known early net art pieces including works by
Jodi.org, Mark Amerika, Pavu.com and Critical Art Ensemble, among
many others. The exhibition is accompanied by a nice set of theoretical
essays by well recognized theoreticians, like Hal Foster, Steve Dietz,
as well as Lev Manovich and Timothy Druckey. An international set
of artists seem to have been carefully selected to present net art
as a global form of communication. Many of the art works were developed
in the late nineties. |
The many shapes of net art
by : Eduardo Navas (eduardo@navasse.net)
ref: http://www.netartreview.net/
1er octobre 2003
The many shapes of net art sometimes manifest outside the net. No
one would have thought that aside from being interactive the net could
also be metaphorically eaten. Pavu.com has done it again, their quirky
minds have created an intriguing piece for Doron Golan's Computer
Fine Arts Collection (our recommended fix this week by the way).
Pavu.com created a special
dish for Doron Golan's restaurant La
Casalinga. All proceeds will be used by Computer
Fine Arts Collection to commision future net art pieces.
Makes me want to fly to New York to get a taste, but maybe I can order
it virtually. Wish, wish, wish... |
Google : art plining et désinformation
ludique by : netlexblogger (netlexblogger@ifrance.com)
[Technologie] @ 13:08:21
ref : http://www.netlexfrance.com/weblogs/index.php?m=200307
7 juillet 2003
... /...
On remarque que l'explication théorique de la démarche
de pavu.com à propos des arts informatifs, outre des références
appuyées au surrréalisme, s'inscrit dans un contexte
résolument "entrepreneurial".
Ce détournement du médium qu'est internet, à
travers les moteurs de recherche, signifie-t-il comme l'affirmait
Mac Luhan, que le médium est le message, ou qu'au contraire,
chacun peut inventer le message qui lui convient, au besoin en se
réappropriant les médiums officiels aux fins de sa propre
"production" ?
Imaginer une théorie de la pluie n'empêchera pas l'orage.
Se prépare-t-on seulement à l'idée d'être
mouillé ? Lire
(fr) |
Solid ground
by : Eduardo Navas (eduardo@navasse.net)
ref: http://www.netartreview.net/
15 mai 2003
After the disappointing reception of the New York Digital Salon's
10th Anniversary exhibition, the net art community is searching for
effective ways to present online material in a physical space. Enter
Pavu.com,who recently
announced their upcoming series of events that will provide perhaps
a good starting point for net artists to function in a real space
setting. Here is part of their press release: "pavu.com is
proud to announce a next step in net.art practice in physical places
that will be inaugurated in NYC the very next months. waiting for
the starters, pavu.com invites you to "vous faire la main avec"
(pronounce "thumbs practice") net.art and it's physical
exhibiting effects with it's famous EPIC
unit.
we know that net.art daily and traditional exhibition practices are
seeking for a solid ground to polarize and reinforce their mutual
convictions, and believe us, we are already plining the next route
to offer you genuine and efficient solutions."
As various links to critical commentaries and articles dealing with
the dis-service to new media by curators and institutions have been
posted on Net Art review, I wonder why is there such an interest in
Net Art being accepted in gallery spaces? For other areas of New Media,
such as randomized digital video installations (like Soft
Cinema by Lev Manovich) , it makes complete sense to present in
a real space, but net-art? How to tackle the physical presentation
of an art form made for a virtual network is what Pavu and others
are interested in doing in the near future. |
And now something completely different
by : Peter Luining (email@ctrlaltdel.org)
ref: http://www.netartreview.net/
28 février 2003
And now something completely different... Since 1999 the French
netartists collective PAVU (aka Popular Arts Value Upgrade) has
created wagonloads of netart pieces that aren't comparable with
anything else on the net. It's use of blown up gif pictures, midi
tunes and word humor with a French (surrealistic) touch make their
pieces stand out from the rest. Have a look at their latest project
"Pine2Pine" that is now on their frontpage. As with all
their projects this one is also hard to describe, so I only can
advise to experience it yourself.
|
pavu.com: la (net) art dell’informazione
by : Federica Martini (random@exibart.com)
ref: http://www.exibart.com/notizia.asp?IDNotizia=6408&IDCategoria=1
22 janvier 2003
Un’intervista giocosa, un esercizio di traduzione e una concreta
alternativa al concetto di avanguardia. Abbiamo incontrato i pavu.com,
collettivo francese che considera la net art un esercizio di upgrade
linguistico. Con due possibili direzioni di lettura... lire
(it) |
pavu
ref : http://www.googlism.com/what_is/p/pavu/
pavu is a company operating in the sector of arts informative
pavu is a neat guy from what i know
pavu is committed to satisfy you and offering all the products and
services essential to you to your emancipation
pavu is a global provider of internetware for online publishing
pavu is in town
pavu is cool vodka is hot igor3
pavu is an excellent example of pavu think you optional advisor
pavu is the best
pavu is set up and inspected for any break or flaw in each individual
thread |
Emission Embargo "Web sans contraintes"
Reportage de Jean-Marc Falcombello, présentation Marc Giouse,
réalisation Bruno Séribat.
Real audio : http://real.sri.ch/ramgen/rsr/aod/lapremiere/Embargo_01_12_2002.rm
30 novembre / 1er décembre 2002.
"En 1990, le Web faisait ses premiers pas. Aujourd'hui,
arrive le WIFI !
Par le WIFI- réseau d'ordinateurs reliés non plus par
des câbles, mais par des ondes radio - il devient possible de
partager Internet à moindre coût et de créer des
réseaux citoyens et alternatifs. Les passionnés de technologie
s'en emparent, imaginant une nouvelle cartographie de nos ville, ponctuée
des points d'accès aux réseaux sans fils, sorte de portes
invisibles ouvrant sur le monde Internet et, parfois, le piratage.
D'autres encore, les artistes*, s'emparent de cette virtualité
pour repenser l'existence de la personne. Allons-nous vers l'homme
hyper et constamment connecté, inféodé à
la technique ou sommes-nous en train de nous réinventer une
nouvelle humanité ? Voici quelques-unes des questions qu'Embargo
se pose au début de ce siècle." http://www.rsr.ch/view.asp?docID=31203
http://www.rsr.ch/view.asp?DomID=1147
* entretien parisien de Jean-Marc Falcombello,
en présence de Valéry Grancher, Unbehagen et pavu.com
|
ADAGIO MÉTA-RÉTHORIQUE
Cyber Interview ! ! - pavu.com
by : Troudair (troudair@isuisse.com)
ref : http://www.fluctuat.net/article.php3?id_article=144
9 décembre 2002
Totalement ravagés pour les uns, complètement débiles
pour les autres et génies inimitables pour les troisièmes,
pavu.com développe depuis 1999 un univers online à
base de PROducts, NEGaDucts, GNou Found Lands, NELia market et
After Contemporary Art.
Entretien forcément barré avec les 3 officiers (en
uniforme) les plus sérieux du Web.
Get ready for the En-gArde !
lire (fr)
|
- qu'hier, + que demain
le net-art français version pavu.com
by : Gaëlle Tournier
Cassandre n° 50 - L'âge ingrat du
numérique - décembre 2002
"Chefs d'entreprise prospères, vous traversez une
crise de bien-être dans un monde qui vous colle à la
peau : ce week-end, venez surfer sur la vague d'un monde qui pline!"
aurait pu être l'incipit d'un site réalisé par
un groupuscule fort inventif qui faisait découvrir au monde
entier une nouveau concept de start-Up Grade : pavu.com. C'était
en septembre 1999. Début d'un conte néo-libéral
où le loup n'est pas celui qu'on croit. lire
(fr) |
pavu.com Après Contemporain
by : Marine Greyzne
4 novembre 2002
Depuis sa fondation en 1999, le collectif français pavu.com
questionne avec insolence les incidences politiques et économiques
des technologies numériques et internet sur les pratiques
artistiques et notre perception du réel. Puisant dans le
flot des informations numériques la matière première
de leur création, les voilà développant objets
informatifs à tout va, produits d'une technologie qui confine
au geste artistique : l'upgrade.
"Invent! Train! Walk!"
Derrière ces injonctions affichées sur leur portail
Internet, se déclinent trois pans majeurs de l'activité
de pavu.com : la création de leurs concepts et productions
; leur volet de formation stratégique à l'En-gArde
destiné aux jeunes talents et un marché des arts informatifs
où l'acquisition d'oeuvres en ligne se conjugue avec le soutien
à la liberté d'expression via l'hébergement,
sur le Web ou sur un ordinateur personnel, de "patches"
de kilo-octets.
Trois points d'accès dans un univers labyrinthique dont le
langage pourrait bien être la seule véritable clé.
À double détente, à double ou triple sens,
mâtiné de français et d'anglais, le 'pavu style'
fait feu de tout bois : éructations, drilling, data-heads,
plining et upgrade sont à l'ordre du jour. Oreilles sensibles
s'abstenir.
Mots de passe, mots-clés ou mots-valises (comme celles des
diplomates), un glossaire se faisait attendre. C'est maintenant
chose faite.
|
Vous me prenez pour une folle? Mais
gnouland existe!
by : Kastïelle-DaGnouTeam Demi-déesse
réf. : http://forums.jeuxonline.info/showthread.php?s=&threadid=114981
29 août 2002 |
Lo SPrInT di Pavu.com
by : Federica Martini (random@exibart.com)
réf. : http://random.exibart.com/NotiziaStandard.asp?IDNotizia=13724&IDCategoria=3982
02 mai 2002
SprInT tHe genHuine onHline papHer è il primo numero
della newsletter di pavu.com, collettivo di net artisti francesi da
qualche anno impegnati sul versante della information art. Con SprInT,
Clément Thomas, Paul Dupouy e Jean-Philippe Halgand concretizzano
la teoria di unarte intesa come valore di default, implicito
nella stessa scelta di misurarsi con la net art. Attraverso unoperazione
giocosa, basata sullidea che linformazione sia il materiale
grezzo da cui parte la pratica artistica, in SprInT linformazione
viene decontestualizzata e la formula del reportage privata della
sua funzione principale, quella di comunicare notizie.
Esposta nella sua struttura nuda, la notizia mostra la dimensione
estetica e visuale dei dati, materia prima di una sperimentazione
che si presenta come infinito upgrade di una collezione artistica
di oggetti informativi. |
SPrInT - tHe genHuine onHline papHer
by : Frédéric Madre (fmadre@free.fr)
Que choisir n° 2 - 9 avril 2002
ref : http://www.homme-moderne.org/kroniks/fmadre/kc020409.html
Plus le microcosme rétrécit plus il est délicieux.
On croyait que les Pavu n'aimaient personne, peut-être aimaient-ils
tout le monde, en fait. On ne le saura jamais.
www.pavu.com/SPrInT/
|
Mondialisation, Nouvelles Économies
et Art sur Internet
by : Bertrand Gauguet
ref : http://www.parachute.ca/106/extraits.htm
Parachute n° 106 - avril 2002
With globalization and a new liberal economy, the commodification
of goods and the new consumerist logic of exchange considerably reduce
the free spaces that historically characterized electronic networks.
According to the author, artists who simulate business sites on the
Internet or infiltrate commercial realms (e.g., ®™ark and
Pavu.com) are formulating a functional and symbolic criticism of neo-liberalism
that competes with it by guaranteeing genuine free space.
[…]
Enfin, et dans une approche peut-être plus décalée,
c'est pour lutter contre l'extinction possible des "gnous"
que Pavu.com a lancé le 17 décembre 1999 une campagne
d'information pour maintenir et développer des territoires
libres, les Gnous Found Lands, sur Internet.
Munis de leur fiction corporative qu'ils aiment à définir
comme startupgrade, les trois membres fondateurs français (Jean-Philippe
Halgand, Clément Thomas et Paul Dupouy) de Pavu.com ont donc
mis sur pied un appareillage destiné à ouvrir un espace
alternatif permettant la libre circulation des objets informatifs.
Avec le lancement de la Gnou Bank, c'est donc à la fois l'apparition
de la devise monétaire du Data-Head (côté à
6960 kilooctets), fondée sur l'espace serveur parce que "le
yen, le dollar, ca vaut plus un kopek sur le réseau. La seule
valeur internationale, c'est l'espace serveur! ", et la naissance
du futur marché boursier indépendant du NELia (New Eco
Logic Informative Arts) qui garantissent une certaine liberté
d'expression contre les conquêtes du e-cormmerce (à noter
le détournement du "Copyleft " en "Copygnou"
!).
En stockant ainsi de l'espace mémoire libre et mutualisé,
pavu.com se rapproche des modèles d'autonomie mis en place
par certaines cités virtuelles (ou Webring) du Net.
[…] |
Projets
de Media activisme
by : Fred Rapinel (Fred@populart.org)
ref : http://www.arpla.univ-paris8.fr/~canal10/rapinel/
mars 2002 PAVU, France
- pavu@pavu.com
http://www.pavu.com
PAVU est un des premiers distributeurs d'œuvres en ligne, et
une publication en ligne sur les nouvelles technologies importante.
Aussi, PAVU pose les questions de la distribution de ces œuvres,
et intègre à la fois les références de
l'internet libre, (en créant par exemple la monnaie GNOU qui
fait référence à la licence GNU, libre de droit,
des logiciels distribuées avec leurs sources informatiques)
et de l'internet commercial et ultralibéral, dans un discours
qui parodie le vocabulaire spécialisé des nouvelles
technologies, et invente de nouvelles formes d'action artistique,
de création et de diffusion en réseau. |
Pas vu Bien vu
by : Annick Rivoire open (fr)
1er mars 2002 |
Borderhack online exhibition
by : Neural magazine online
réf. : http://www.neural.it/nnews/borderhackonlineexhib.htm
9 septembre 2001
27.09.01 Borderhack
online exhibition.
È disponibili già da qualche giorno l'archivio del
Borderhack Attachment Online Exhibition, presentata da Fran Ilich
lo scorso 26 agosto sulla spiaggia di Tijuana nei pressi del confine
fra Messico e U.S.A. nell'ambito del Borderhack2001, il festival
per la liberalizzazione della frontiera fra le due nazioni. Opere/testi/contributi
(fra gli altri) di Mark Amerika, APSOLUTNO, Patric Catani, Mark
Dery, Ricardo Dominguez, EC8OR, Electronic Disturbance Theatre,
Alex Galloway, Marina Grzinic, JODI, Klubradio, Rafael Lozano-Hemmer,
Geert Lovink, Pedro Meyer, Paul Miller aka DJ Spooky, pavu.com,
Robin Rimbaud aka Scanner, Francesca Da Rimini, Douglas Rushkoff
e Cristine Wang. |
Mais où est passé mon Baudrillard
?
by : François Landon <francois@transfert.net>
réf. : http://www.transfert.net/fr/cyber_societe/article.cfm?idx_rub=87&idx_art=4830
23 mars 2001
Le site pavu.com permet de retrouver la trace du sociologue français.
Après le GPS (Global Positionning System, système de
repérage global), une percée qui ravira les amis de
la clarté méthodologique : le BPS,
le Baudrillard Positionning System.
Car Jean Baudrillard, philosophe et sociologue français, né
à Reims en 1929, est quelque part sur l'écran blanc
de votre ordinateur. Où ? Le BPS vous l'indique sans coup férir
! Saluons cette belle initiative du collectif pavu.com, à qui
l'on doit déjà le copyrightage du copyleft, la banque
Copygnou, et l'unité monétaire Datahead, fondée
sur l'espace serveur et non sur une valeur. Jusqu'où iront
les nouvelles technologies ? |
ISEA2000: RÉVÉLATION,
7-10 décembre 2000 à Paris
by : Sylvie Parent <courrier@ciac.ca>
réf. : http://www.ciac.ca/magazine/compterendu.html
20 février 2001 Création
sur le Web
La session de l'après-midi concernant la création
sur le Web s'est déroulée de manière chaotique
due à l'absence d'Andreas Broeckman (très attendu mais
retenu à Berlin pour l'organisation du festival Transmediale)
devant animer cette rencontre. Des problèmes techniques sont
également venus compliquer sérieusement les présentations
(la connexion Internet faisait défaut la plupart du temps...).
Cette session souffrait également d'un manque de cohésion,
de thème unificateur. La plupart des invités étaient
liés, de près ou de loin, aux activités du Syndicate
mais les présentations individuelles concernaient les réalisations
des uns et des autres sans qu'un fil conducteur les réunissent
véritablement entre eux.
Ceci dit, les artistes invités méritaient tous l'attention,
parmi ceux-ci on comptait Annie Gentes et Carol-Ann Braun (Formes
Inconscientes de la Ville), Chris
Speed , Machiko Kusahara (Renga),
Frédéric Madre (Pleine-Peau),
Manthos Santorineos (Medi@terra),
Nina Czegledy et Ilyiana Nedkova (Crossing
Over), Darko
Fritz, Jennifer de Felice (Cafe9),
Dieter
Wieczorek, le groupe d'Actions
Réseaux Numériques, Ervgenija Demnievska (Gambit
d'Eurynome, Chaos in action), Guy
van Belle, Jean-Philippe Halgand et Clément Thomas (Pavu).
Toutefois, cette session, toute désinvolte fut-elle, comportait
quelques moments forts. La présentation de Chris Speed, un
artiste et chercheur qui sintéresse aux différentes
manières de mesurer le temps, à la relativité
temporelle, au caractère multi-temporel de lexpérience
en était certainement un. Lors de sa présentation, il
a offert au public une métaphore «analogue» de
cette expérience multi-temporelle - un acrobate faisait tourner
des assiettes de lautre côté de la salle tandis
que le conférencier parlait - qui avait de quoi convaincre
et distraire. Sur un autre ton, mais là aussi avec beaucoup
dhumour, le duo* de Pavu, en continuité avec leurs pseudo-activités
corporatives, sest livré à une performance bilingue
(!) au cours de laquelle les auditeurs étaient invités
à participer au projet Gnou Foundlands. Le tout sest
terminé par une chanson
sur lair de Yesterday des Beatles qui a diverti considérablement
la salle et l'a fait sortir d'un certain état apathique...
* pavu.com is a trio with Paul Dupouy
as Chief President ;) |
The International Festival of Multimedia Urban
Arts
December 14th - 20th , 2000 - Belfort,
France
< http://www.interferences.org>
by : G.H. HOVAGIMYAN < gh@popstar.com>
réf. : http://bbs.thing.net/
02 février 2001
This multimedia and digital art festival is an ambitious and visionary
undertaking organized by the Pierre Schaeffer Center (CICV) of France
and funded by the French Ministry of Culture. Over 350 artists from
41 countries descended upon the village of Belfort, France. Heres
the tally; 6 theater pieces, 63 installations, 30 performances,
20 cd-rom presentations, 37 internet sites, 70 videos, and 30 animations.
Check out the tip top web site to get an idea of the breadth of
work presented. The festival compares favorably with other European
venues such as Ars Electronica or the Net Condition show put on
by the ZKM in Karlsruhe, Germany.
I was lucky enough to be invited to participate in 2 different ways.
In the net.art section Mark Tribe of rhizome < http://www.rhizome.org>
asked me to go in his stead and present rhizomes site and do an
off the cuff remix with the artist Mouchette < http://www.mouchette.org>.
I was also there with Peter Sinclair to premiere our new collaborative
piece Heartbreak Hotel < http://artnetweb.com/gh/heartbreak.html>
OK , enough horn tooting. The festival was partially held in the
Novotel in Belfort. An ultra modern hotel/ convention center that
somewhat resembles the TWA Saarinen terminal in New York. The feeling
of the crowds attending the festival reminded me of the Sci-Fi movie
Logans Run.
.../...
On the main floor of the Hotel there were a number of installations
and a net.art area. American museums might take a cue from the way
in which the net.art was presented here. The CICVs web people
designed a minimal browser interface that allowed one to link out
to the web but not shut down the browser. A back button floating
on the screen always returns the browser to the festivals front
page. This solves the problem of people using net.art installations
to check their email. The organizers also understood that free email
and chat are an intrinsic part of a networked environment and they
had a different bank of computers set up for people to check their
email and chat. I didnt see all the web pieces but I was able
to catch Nezvana Netochka < http://www.eusocial.com>
nato.O+55 et nebula.m81 presentation, PAVU.COM < http://www.pavu.com>
and of course Mouchette < http://www.mouchette.org>.
The New York city net.art crowd were well represented with sites
by MTAA < http://www.mtew.com>,
Kevin & Jennifer McCoy < http://www.radiofrankenstein.net>
Yael Kanarek < http://www.worldofawe.net>
and Maciej Wisniewskis alt browser Netomat < http://www.netomat.net>
as well as Jon Ippolitos peripatetic collaborative piece with
Janet Cohen, Frank Keith and Joline Blais, Adversarial Collaboration.
< http://www.three.org>.
I mention these because they are the ones most familiar to me. Which
brings up an interesting point about the net.art phenomena. It turns
out that a rather important component of net.art is the web demo
remix in which a person presents a site or several sites to a group
of other people. The demonstration of an aesthetic seems to heighten
the appreciation. This is a sort of low level performance that has
the potential to develop in all sorts of directions, stay tuned
for further developments when broadband becomes common.
My favorite web demo was PAVU.COM. Three representatives from pavu.com,
Jean-Philippe Halgand, Clement Thomas and Paul Dupouy plus DJ028
did a bilingual rap/demo accompanied to techno. It was a lot of
fun and was only sullied by the fact that the previous presenter
NATO took twice as long for her/his presentation, which I was perhaps
the least interesting web presentation I attended. Everyone was
cheered up
by the PAVU.COM crowd who were wearing dayglo fake fur vests
and cheap wrap-around shades. Their site is a sort of napster for
net art and truly innovative in the best communitarian sense of
the internet. Theyve figured out a sort of virtual money system
for art patronage that promises to build into a real
alternative system for 21c digital art.
Way good. Two thumbs ups.
.../...
full coverage text |
Picasso is dead
par 01/17/00 © Mityorn & Kickasso 02
février 2001
réf. : http://www.metamacro.com/p1x/main.php?launch=articles/deadpicasso.html
Recently I received an unusual promo-message from a guy calling himself
"executive director" or something to that effect, of the
site pavu.com. Kickasso received it too. We were both very puzzled
at how or why someone would e-mail both of us (we live in the same
house) ... |
Créer l'interférence
par Jérôme Duval
26 décembre 2000
réf. : http://www.canalplus.fr/electro/actu/tend/tend_interferences001222.html
...
Internet également plus que présent au centre des démos
et des débats, souvent seul point de repère permettant
de porter haut les couleurs des jeunes artistes émergeant du
net : Gregory Chatonsky pour www.sous-terre.net,...
à voir également, le site sérieux du lauréat
Igor Stromajer, "Mobile
Trilogy" (kid.kibla.org/~intima/mt) qui persiste à
croire que "le summum de la beauté de l'art et de la science
est atteint lorsque la machine numérique accomplit un geste
physique ou mécanique à l'insu de l'être humain".
Inutile de développer les projets des artistes qui suivent
car ils parlent d'eux même : Marie-anne, dit "Miss trash"
pour un site sans bavures www.insoumise.org,
habile et désinvolte Reynald Drouhin pour www.cicv.fr/des_frags,
et d'autres folies
très intelligemment présentées
par le collectif sub-urbain et sous-doué de www.pavu.com
.
Tous ces projets et ses uvres semblent se détacher sans
difficulté des référents des années 80.
Une ironie lors des présentations, un humour semble nécessaire
à l'art en ce début de siècle, comme une respiration
indispensable pour échapper à l'étouffement causé
par l'aveuglement des institutions sur le constat de nouveaux paradigmes.
L'uvre n'est plus l'objet, mais c'est le processus qui fait
uvre. |
Des artistes 100 % internet ?
par Jean-François Berthet (jef@stribe.com)
réf. : http://www.stribe.com/smag/kulture.htm
20 décembre 2000
Le web est un nouveau média et les artistes n'ont pas tardé
à l'investir, si ce n'est à y investir. Entre manipulation
médiatique et subversion électronique, de nouveaux champs
d'investigation artistique apparaissent pour ceux qui savent les défricher.
Certains font du web leur plate-forme d'auto promotion en surfant
sur la vague de l'intérêt béat porté par
les médias traditionnels aux nouvelles technologies depuis
5 ans. A l'exemple du très médiatique Fred Forest, très
doué pour faire parler de lui en vendant aux enchères
ses sites persos résolument conceptuels : vente de temps en
ligne (100 balles la minute) ou couleurs-réseau (monochromes).
Sa dernière oeuvre s'est vendue 180 000 francs, à un
cyber-mécène. Ici, la démarche réside
moins dans la création web elle-même que dans la performance
off line qui l'accompagne : mise en scène médiatique,
communiqués de presse, appel du 18 juin aux entreprenautes
comparés aux mécènes de la Renaissance, vente
aux enchères à Drouot (exclusivement sur invit'), etc.
Soit une démarche plus proche du Dali mauvaise période
que du cyberpunk, même si la finalité est finalement
la même : le détournement du système.
.../...
D'autres stigmatisent l'euphorie qui entoure la net-économie,
comme le collectif "pavu.com", créateur d'une monnaie
virtuelle cotée en kilo-octets et gérée par
la Gnou Bank,
parce que " le yen, le dollar, ça vaut pas un kopek sur
le Réseau ! La seule valeur internationale, c'est l'espace
serveur". On est proche ici des cités virtuelles avec
leurs gouvernements, citoyens, monnaies et territoires, créées
de toutes pièces sur le réseau par des artistes mégalos
mais néanmoins rigolos. ... |
Butinage - Nectar de Net Art
réf. : http://www.telerama.fr/culturama/ftp/multimedia/butinages/netart/netart.asp
18 décembre 2000
"Nouvelle donne dans lunivers de lart contemporain
: avec Internet, luvre peut être aujourdhui
reproduite à linfini, lartiste court-circuite
les réseaux dexposition traditionnels et dispose dun
espace de diffusion élargi. Même son rapport au public
change : il expose, mais, réfugié derrière
lécran, ne sexpose pas. Cest ainsi que
fleurit le Net art avec des sites dartistes contemporains,
adeptes du numérique.
On y trouve de tout, du bazar indigeste à lexpo bien
ordonnée, de la cacophonie nihiliste au message élaboré,
du site impudique au spectacle le plus raffiné, parfois avec
des temps de téléchargements interminables qui finissent
par émousser la curiosité. On y trouve aussi de petites
merveilles.
Avec le festival Interférences
de Belfort (qui a lieu du 14 au 20 décembre), sautons de
case en case sur la marelle du multimédia.
pavu.com - désordre
Vous prenez un motte de terre bien réelle, vous découvrez
à lécran un atelier de poterie virtuel. Vous
choisissez le tourneur et vous vous arrangez pour fabriquez réellement
votre pot. Ça vous paraît zinzin ? Vous
avez raison, ça lest.
Ce site en turbulence perpétuelle joue sur la frontière
ambiguë entre réel et virtuel et pousse le délire
au plus près de labsurde.
http://www.pavu.com/epic/index.html
|
Pavu pas pris
par Géraldine Cazorla ( gcazorla@webcity.fr)
réf. : http://bordeaux.webcity.fr/article.asp?id=9914
25 septembre 2000
pavu.com, c'est le nom d'un site tentaculaire et décalé,
imaginé par trois toqués d'art contemporain. Un peu
complexe mais plein de surprises au détour.
"Le devoir d'une avant-garde ou d'une arrière-garde
ne consiste pas à s'avancer ou à reculer, mais à
manuvrer". D'entrée de jeu, le ton est donné
et la devise figurant en tête de la page d'accueil
- appliquée à la lettre par le trio fondateur de pavu.com.
Depuis octobre 1999 (date de mise en ligne de ce site pour le moins
iconoclaste) les manuvres de Jean-Philippe Halgand, Clément
Thomas et Paul Dupouy provoquent pas mal de remous sur les flots
parfois lénifiants de l'art contemporain.
Art contemporain en ligne, cela va de soit, mais aussi créations
palpables dont les trois associés offrent un aperçu
rehaussé d'une vision décalée. Mais attention :
pavu.com n'est pas une énième galerie d'art sur le
réseau, créneau qui existe déjà et remplit
très bien son office dans la plupart des cas.
Bien que sur le site, certains liens renvoient à de la vente
d'uvres d'art, cette "StartUpgrade" comme se plaisent
à la définir ses fondateurs, "dont l'information
disponible sur le net constitue la matière première
de création" se positionne plutôt sur un créneau
d'ingénierie artistique au sens large, avec notamment une
partie événementielle.
Cours de poterie on line
Imaginés par trois cerveaux surchauffés, les événements
prennent différentes formes : expositions, cartes blanches
lancées à des net-artistes internationaux pour qu'ils
concoctent des petites vidéos ou mix de leur choix, mais
aussi réflexions sur la valeur d'une uvre d'art sous
forme d'évaluations caustiques
tout devient possible
ou presque à condition de toujours savoir rire de soi même.
Pavu.com invite également à découvrir des expositions
virtuelles ou réelles, avec vernissages on line et assure
la production sur le web d'événements extérieurs
bien réels (l' exposition
d'art contemporain électronique organisée par l'artiste
hollandais Peter Luining en mai 2000 pour la foire d'art contemporain
Kunstvlaai à Amsterdam.)
Face à cet "ovni du net", l'internaute de base
risque d'être un peu déstabilisé. Complexe,
pointu, pavu.com mérite que l'on s'y plonge sans canot de
sauvetage, à tâtons, pour déceler l'humour mordant
et malicieux glissé dans ses méandres. Comme cette
surréaliste initiation à la poterie
au principe détonnant. Prenez une boule de glaise (réelle),
collez-là sur le tour (virtuel) de potier apparaissant sur
votre écran, suivez les instructions et vous obtiendrez
un magnifique pot du 3ème millénaire, bien palpable,
qui fera la joie, c'est certain de votre tata préférée
au moment de Noël !
Pour qui prend la peine de se donner le temps, le site fourmille
de trésors hétérogènes, impertinents
et ludiques où se glissent ça et là quelques
petits messages politiques bien envoyés, quelques détournements
rigolos et des discours pas sérieux du tout. Le tout, truffé
de savoureux néologismes, l'essentiel du contenu étant
exprimé dans un franglais drolatique. |
Creative Technology gallery PAVU make-over
20 septembre 2000
ref. : http://inf2.pira.co.uk/base02ct.htm
Winter has come early to pavu who have produced an Hiver 2000 edition
of their Internet art web site. The site offers IRC meetings on three
dates in September and October (one already happened) and lots of
links and art. An in depth look at the site reveals that pavu stands
for Popular Arts Value Upgrade. Mainly in French.
URL: http://www.pavu.com/ |
"Shower"
ref. : http://www.taz.de/tpl/.nf/isText?idx=1&mmIdx=1&mon=08&isId=200008
31 août 2000
Surfen konnten wir, als es noch wenige Websites gab. Heute stehen
wir unter der Dusche des Web: "Shower"
heißt das Zentralwerk der Website unter www.pavu.com. Ein kollektiver
Geniestreich an Ironie und Stilbewusstsein aus Frankreich. In korrektem
Franglais ausgesprochen, heißt "pavu" "das hast
du noch nicht gesehen". taz Nr. 6233
vom 31.8.2000, Seite 17, 3 Zeilen, TAZ-Bericht |
Top 12 Coole Webseite des Woche
ref. : http://212.172.252.89/COOL/Kw32/httpwwwpavucomshower.html
5 août 2000 Showerliche
Site: Pavu http://www.pavu.com/shower/
Dass Sex der Motor des Internet ist, dürfte inzwischen jedem
klar sein. Wie bei allen neuen Medien spielt der Krampf der Geschlechter
(vulgo: Porno) die Vorreiterrolle, das WWW wird zum World Wild Web
und die neue Technik somit zum Massenphänomen. Diesen Umstand
macht sich das Multimedia-Künstlerensemble (?) von Pavu zunutze,
indem es eine showerliche Site erstellt. Der Badreiniger sieht harmlos
aus, doch seine Inhaltsstoffe verfügen über Tiefenwirkung.
Wobei die virtuelle Kunst des/der Artisten ein wenig unterleibszentriert
wirkt, das Auge erschrickt und erblickt öfter bloßgelegte
Geschlechtsmerkmale, die allerdings so verfremdet dargestellt werden,
dass sie eher belustigend denn pornografisch wirken. Die geballte
Power Pavu-Shower ist hier en detail kaum wiederzugeben, das Klick-Experiment
muss jeder für sich durchführen. Ein aufregend-obszöner
virtueller Bildersturm, der über die Netzhaut fegt. |
Beaux-Arts Magazine
by : Delphine Verrières (delphine.verrieres@beauxartsmagazine.com)
N° 195, "art et jeu", août
2000 "Le devoir d'une avant-garde ou d'une arrière-garde
ne consiste pas à s'avancer ou à reculer, mais à
manuvrer".
Si vous l'avez oublié c'est que vous ne connaissiez pas ce
site! |
by Fran Ilich : (ilich@sputnik.com.mx)
réf. : http://www.sputnik.com.mx/menu/noticias/may00/11_index.html#c2
9 mai 2000
El pasado viernes 5 de mayo se llevo a cabo un evento muy impresionante,
que a simple vista era la conferencia de prensa en irc de la exposición
holandesa nET affects,
curada por Peter Luining, pero en realidad fue un acto totalmente
construído sobre los cimientos del Factory de Andy Warhol donde
los artistas tomaban champagne mientras comían comida chatarra.
Sí, podías ver a las estrellas más imponentes
del net.art mientras desfilaban por el catwalk estrecho del código
ascii y los reflectores y los aplausos y los besos entre las divas
y los artistas y los groupies que intentaban romper el candado del
read only (querían cruzar unos cuantos bits con JoDi y Mouchette
y todos los demás), pero la seguridad y los firewallsdel evento
no eran cosa de todos los días.
Y etre tanto texto scrolling en el chat-room veías flashazos
cuestionando, "¿a poco está aquí JoDi?"
"¿Dónde?" "¿Quién es?"
"¿Levanta la mano, teclea un aquí JoDi?" Y
entre el relativa anonimato que permite irc, se dio lugar a la conferencia
que terminó en una gran fiesta de estrellas del new media europeo,
donde al final, como en una película b, las estrellas comenzaron
a apostar sobre la próxima entrega de los premios Webbys. ¿Quién
será el ganador?
Algunos de los artistas participantes en nET affects son Jodi, LFS
y Mouchette (Holanda), ...Dijo el monje (España) y Mario Hergueta
(Alemania). |
Creative Technology gallery
ref : http://inf2.pira.co.uk/base06cta.htm
31 mars 2000 PAVU
Originally marked in December this site has been updated for the Frankfurt
Art Fair - but is no less uninteligible. It is now clear that this
is a not a commercial site but a piece of art.
URL: http://www.pavu.com/
|
X-00 ActionRéseauxNumériques
16 >19 mars Lorient
par Pol Guézennec (pol.guezennec@wanadoo.fr)
/ HQM
ref (article intégral) : http://artactu.citeweb.net/archiv/htdocs/X-00.HTM
[...]
Au chapitre du happening on donnera sans conteste la palme aux trois
daltons de Pavu.com .
Ils portent des casquettes blanches, et, assis dans le faisceau
du videoprojecteur qui retransmet sur le mur des images de leur
travail, on y lit au hasard de leurs mouvements divers logos qui
se succèdent là (sur leur casquette) comme si c'était
un truc qui marche à piles.
ils crient et arrosent le public de slogans
et de cadeaux promotionnels (floppy-disks, pin's à l'effigie
du Gnou, valeur monétaire de pavu.com, futur étalon
du Nelia, futur marché du creative-data) et tentent de démontrer
dans une énorme rigolade la valeur de leur système
artistico-boursier.
Aussi c'est au grand jour et dans un hilarante parodie vrai-faux
("ça n'a pas d'importance"; datamining et datadrilling
sont les deux mamelles de l'ère de l'information) à
la fois des conférences d'entreprises comme je les imagine
à l'américaine et du bourrage de crâne du plan
de 5 jours (ça sert à arrêter de fumer), parmi
les vociférations et le pilonnage de slogans, repris en choeur,
sans oublier les appels individuels, parce que la chance peut toujours
tomber sur vous, oui vous, là ... que dans la rigolade générale
les 3 show-men développent leur argumentaire.
Tout le répertoire est là : on se passe la parole
pour respirer comme dans le kan ha diskan, l'un pose la question,
c'est l'autre qui répond, toutes les ficelles pour tenir
un auditoire, celles qu'on voit à la télé...au
service d'un propos caricatural dans la forme.
annie abrahams enthousiasmée par la conférence
de Pavu.com
Pavu.com est une 'start-up-grade' dont le leitmotiv est la croissance
et l'objectif la cotation en bourse. Rien que de très ordinaire
de nos jours, me direz-vous. Le genre gendre idéal, j'vous
dis. On attendrait presque en vain une bribe de dénonciation,
un zeste de jugement moral, une opposition avouée même
du bout des lèvres à la mondialisation galopante,
il faudra que l'un d'eux, fatigué, isolé sur le terrain
à la fin du show, laissé seul par ses comparses partis
à la poursuite des derniers fuyards, laisse tomber d'une
voix mourante "...ecosystème...solidarité"
(enfin ça je suis pas trop bien sûr d'avoir bien
entendu, j'ai peut-être pris mes
désirs pour des réalités, quand
même...).
Personnellement, j'ai décidé de croire, qu'ils veulent
faire un marché boursier indépendant, reposant sur
la création, chiffrer ou valoriser
celle-ci, même métaphoriquement, pour garantir
la liberté d'expression contre les tentatives d'écrasement
par le e-commerce dans les affaires du genre e-Toys, en stockant
de l'espace-mémoire libre et éparpillé, mutualisé
.
Chacun est invité à en acheter en épargnant,
comble d'ironie, dans ses propres réserves d'espace-disque.
Pavu fournissant l'image qui occupe cet espace et un "compteur"
pour montrer ce qu'on a acheté .
Architecture à rapprocher du projet "Rhizome"
du cousin Reynald Drouhin, mais dans une esthétique plus
"Start-Up-Grade" que "regretté-philosophe-français"
;-)
Pavu.com serait à la guerre de l'information alors ce que
l'armoire de ma grand-mère est à la grève des
camionneurs : pleine de provisions de saucisson (enfin, pas de saucisson
vraiment, d'espace-disque, hein...) au cas où on viendrait
à manquer.
Au train où vont les choses c'est p'têt pas con. Pas
plus en tout cas que les concessions de 1 m2 de lande de Plogoff,
qu'on pouvait acheter pour empêcher EDF de nous fourguer une
centrale nucléaire.
partie de ping-pong
assisté par ordinateur en IRC
Ce qui m'amène à une constante possible de nombre
de ces interventions:
à part qu'elles varient, selon le background de chacun et
peuvent apparaitre antagonistes dans la forme ; en réalité,
presque toutes positionnent un objet, enfin, un "espèce
de quelque chose" artistique, qui tient à la fois de
la situation, du programme, du modèle, de l'utopie peut-être
mais je l'écris doucement et ne le répétez
pas parce que j'ai peur que pavu.com me colle une
beigne la plupart du temps ouvert, qui tient de manière
plus ou moins visible une critique
et formule une contre-proposition
ou une alternative.
[...]
|
De lart du Net (et puis du spam)
by : Jean-Marc Manach
réf. : http://www.transfert.net/fr/cyber_societe/article.cfm?idx_rub=87&idx_art=463
27 mars 2000
Lorient accueillait les 18 et 19 mars une partie de ceux qui font
de l'art avec le Net : concours de spams, de floods, jeux de
mails et shows low-tech senchaînaient. Certains appellent
ça du net.art, tous le font en tout cas pour s'amuser du Web
et faire vivre le Réseau, sinon le rendre moins
bêta.
La rencontre Actions Réseaux Numériques (x-arn.org)
avait lieu en plein cur de la fête de l'Internet. Ses
organisateurs ne sont pas particulièrement opportunistes et
ont plutôt tendance à dénigrer ce genre dévénement
trans-national et plutôt fourre-tout. Ils affirment avoir choisi
la date presque par hasard, et n'ont de toute façon guère
été soutenus dans leur projet : faire se rencontrer
physiquement ceux qui pensent et créent l'art en réseau.
La rencontre se tenait dans un bunker truffé dordinateurs,
et fut le théâtre dopérations pour le moins
détonantes. Ping-pong à
coup de lignes de codes
Le sommet de délire en ligne opposa ainsi pleine-peau.com
à pavu.com, deux
des sites phares de ce week-end, dans une partie de ping-pong en "direct
live" mais télécommandée par IRC (Internet
Relay Chat) et retransmise par webcam (comme tout le reste de la manifestation
dailleurs). Loccasion était trop belle pour ces
adeptes du chat en ligne de se battre à coup de floods : entendez
par là quils se bombardaient de lignes de codes et jeux
de mots dans une sorte de lutte fratricide pour savoir lequel aurait
le dernier (bon) mot. La partie fut intitulée "Masters
de Fred Forest Hill", bien que lartiste ait dû
décliner linvitation (voir article de Transfert : Le
musée
Et après ?).
Le gagnant en fut Valéry Grancher, artiste lui aussi très
haut placé dans le baromètre du marché de lart
et de linstitution, et lui aussi absent de la manifestation
pour cause de divergence dopinion. IVG (Internaute Valéry
Grancher, tel quil se surnomme lui-même) venait dannoncer
la sortie dun "économiseur-reposoir d'écran"
à télécharger sur le site du ministère
de la Culture, dans le cadre dune commande pour la fête
de lInternet.
On lui préfèrera celui de Kristina Solomoukha, Modèle
pour l'administration sans peine, qui décrit un peu mieux
le pourquoi du comment des professionnels de lart et de la culture
quand ils se lancent sur le réseau des réseaux. En loccurrence,
aucun des artistes présents à Lorient nest subventionné,
ce qui explique dautant mieux leur propension à sen
prendre à ceux qui, bien que payés pour faire de l'art
sur Internet, en évacuent la dimension interactive
Pavu dépose
"le bilan"
à lINPI
Parodiant à lextrême lenthousiasme propre
à la net économie, léquipe de pavu.com
sest ainsi livrée à un show à laméricaine
(casquettes et lunettes noires comprises) pour annoncer officiellement
la création de la GNou
Bank, en référence à lanimal fétiche
des promoteurs des logiciels libres. "Nous sommes une start-up :
nous créons les concepts qui permettent de créer les
produits", en loccurence une monnaie dénommée
Data Head et
cotée 6,960 kilooctets : "plusieurs artistes ont récemment
été attaqués par des sociétés de
chasse sauvage telles Etoys ou Leonardo, alors que le yen, le dollar,
ça vaut pas un kopek sur le Réseau ! La seule valeur
internationale, c'est l'espace serveur." Ils proposent donc de
se créer un portefeuille de GNous, réserve naturelle
de mémoire informatique sur les sites Web, troupeau qui, à
terme, pourrait se multiplier comme des petits pains et créer
un véritable
marché.
Vous ny entendez goutte ? Dites-vous juste que lun des
membres de pavu.com na pas hésité à déposer
"le bilan" auprès de lINPI (Institut national
de la propriété intellectuelle) qui gère le droit
des marques
Il ne sest pas encore décidé
à porter plainte pour contrefaçon (comme dans laffaire
Leonardo vs Leonardo) contre toutes les sociétés qui,
sans jamais le consulter, déposent quotidiennement leur bilan
en toute impunité. Mais qui sait
Ils nen sont plus
à une provocation près et passent une bonne partie de
leur temps à lancer
de tels projets, détournements de ce qui fait la vie du
Web, sans faire le tri entre la nouvelle économie et la communauté
du logiciel libre dailleurs... Lart
du spam
Frédéric Madre, de pleine-peau.com,
a rappelé comment tous les artistes du Réseau ou presque
ont commencé : en allant piocher dans le code source des sites
les plus intéressants des lignes qui serviront, une fois recyclées,
à créer leur propre site. Ainsi sont nés les
créations multi ou hyper-médias qui prennent un malin
plaisir à détourner les "règles" de
la programmation classique en vue de les pousser jusque dans leurs
retranchements, quitte à dérouter linternaute
néophyte. Pleine-peau.com se présente comme un dérivé
du journal intime, mêlant images et textes, liens hypertextes
et graphiques (parfois) dynamiques. Mais Madre est surtout actif sur
les mailing-lists, qui permettent aux nouveaux de sinitier,
et aux autres de rester informés.
Il a ainsi créé, suite à ZAC99 (voir article
de Transfert : Le
musée
Et après ?), palais-tokyo,
une mailing-list ouverte à tous et particulièrement
active. Pour preuve les 314 mails reçus lors du week-end x-arn,
résultant de concours de spams lancés depuis le bunker
par ces artistes, relayés par dautres répartis
en France comme "à létranger" (même
si, sur le Réseau, ce genre dexpression na aucun
sens). Le spam est dordinaire assimilé à un envoi
en grand nombre de mails non sollicités. Sils polluent
dordinaire nos boîtes aux lettres électroniques
de publicités intempestives, ces artistes sen sont fait
une spécialité au point que lon pourrait à
bon droit parler de "spam.art" : ils ont créé
plusieurs pages Web à partir desquelles on peut envoyer, sur
différentes mailing-lists consacrées à lart
en réseau, des mails plus ou moins formatés (mais que
lon peut dédicacer). I-boosters
et data-dessins
On peut ainsi lancer en ligne une liste de mots-clés interdits
en Australie, lInternet y étant censuré depuis
le 1er janvier (sur x-arn.org), ou encore des bisous à ses
net.artistes préférés (liste
disponible sur pavu.com, qui a développé toute une
série de ce quils appellent des "i-boosters"),
sans parler du grand classique du genre, créé par pleine-peau.com
pour spammer presque toutes les mailing-lists de net.art. |
|